L'Animage du mois de janvier arbore une illustration de Tamako Market en couverture. A l'intérieur, le dossier sur la série hivernale de Kyoto Animation est cependant succinct avec une petite dizaine de pages, en tenant compte des interviews de la réalisatrice, Naoko Yamada, et de la character designer Yukiko Horiguchi.

Par comparaison, Chûnibyô demo Koi ga Shitai!, la série précédente du même studio, qui s'est terminée en décembre 2012, a une revue plus complète, avec un panorama des derniers épisodes mais aussi des différents eye catches utilisés. Viennent se greffer les interventions en force des quatre principales seiyû féminines, à savoir Maaya Uchida, Azumi Asakura, Chinatsu Akasaki et Sumire Uesaka, qui doublent chacune une membre du club, soit, respectivement, Rikka Takanashi, Kumin Tsuyuri, Shinka Nibutani et Sanae Dekomori.

J'ai déjà fait la revue de l'adaptation en anime de Sasameki Koto, une série en 13 épisodes qui correspond aux 2 premiers volumes reliés du manga. Étant donné que le titre est maintenant édité en , j'ai pu découvrir la suite de l'histoire et le trait d'origine de son auteur, Takashi Ikeda, du seul manga estampillé yuri dans ma mangathèque, à ce jour.

Je termine Chihayafuru 2.

Je ferai en revanche l'ime sur la 5ème saison d'Hetalia, the Beautiful world, et sur les autres anime humoristiques dont les épisodes durent 3 minutes, à savoir Inferno Cops.

Le nouveau trimestre est l'occasion de découvrir de nouvelle séries, dont quelques suites ou des titres dérivés: Kotôra-san.

Nous avons échappé à la fin du monde annoncée pour 2012 et la prochaine date référencée par les médias n'est pas avant 2014, ce qui me laisse l'occasion de faire l'exercice délicat des prédictions pour 2013, dans le petit monde des anime manga. Étant donnée la tonalité de l'article, vous vous apercevrez que mes propos relèvent bien entendu de la faribole et de la plus mauvaise foi...ou pas.

L'affaire n'est pas nouvelle mais a connu un echo récent suite à son impact sur le 83ème Comiket, le grand rendez-vous d'hiver des amateurs de dôjinshi, qui a eu lieu les 29, 30 et 31 décembre 2012. Hier les organisateurs ont publié leur traditionnel communiqué de remerciements après l'événement, mais ils y mentionnent la découverte de 3 lettres de menace le dimanche, à l'endroit initialement prévus pour les cercles de dôshin inspirés par Kuroko's basketball. En accord avec la police et les responsables du Tokyo Big Sight, les mesures de sécurité ont été renforcées le lundi, le jour maximal d'affluence, qui a atteint le pic journalier de 210 000 entrées – l'équivalent de 4 jours de Japan Expo.

De quoi s'agit-il au juste ? En vérité, le problème est déjà rapporté dans les journaux depuis l'automne dernier avec la découverte de lettres de menace, envoyées à des endroits en rapport de près ou de loin avec Tadatoshi Fujimaki, l'auteur de Kuroko no Basuke, le célèbre manga sur le basket. Ces missives sont arrivées à l'ancien lycée du mangaka, à son université mais aussi à des chaînes télévisées qui diffusent la série, à des stations de radio ou à des maisons de production. On en dénombre une cinquantaine en tout.